Monsieur Patrick Bavay

Mon cœur, tu étais un mari formidable, tu as pris la décision d'écourter ta vie mais je sais que tu continues à me protéger. Heureusement, nous avions fait le choix de nous marier afin de nous protéger l'un l'autre. Nous étions complices, respectueux l'un de l'autre, un couple « rayonnant » aux dires de ceux qui nous côtoyaient et qui nous aiment. À force de ne pas vouloir l'affirmer à tous ceux qui nous ont profondément blessés, tu t'es détruit toi même. Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont accompagnée lorsque ma vie a basculé : ma famille, mes amis tous présents, certains membres de ta famille et amis, tous les collègues de la police, GIPN, GIR, gendarmerie, tous ceux qui t'ont réellement soutenu dans ton parcours professionnel, dans le privé, dont je t'ai laissée libre arbitre, je ne voulais surtout pas t'influencer, le personnel de la Janzéenne ainsi que celui du crématorium de Vern-sur-Seiche, en particulier Benoît. Je tiens également à remercier très vivement le comité d'Ille-et-Vilaine de la Ligue contre le cancer, bénévoles, salariés, et M. le Président Jean François Tourtellier pour leur soutien continu durant cette épreuve et encore aujourd'hui. J'ai toujours sur mon portable un de tes messages : «Tu as tardé à venir me chercher, suis heureux avec toi et te garde pour toujours. Biz je t'aime.»