Madame Lucienne Potereau

En souvenir de

À Mamie qui s'occupe des veaux...
Quel joli nom pour te qualifier !
Tu as pris tant soin de ta chère ferme comme de tes chers petits-enfants avec la chance d'avoir été considérée comme telle.
Quel plaisir de te donner la main pour aller préparer le lait pour les veaux, et ce fameux seau jaune que tu me tendais pour aller chercher les oeufs avec tant d'amour.
À toutes ces belles balles de foin que j'ai escaladées en cachette avec Charlotte, car pour nous protéger du danger tu nous disais que c'était interdit.
À toutes ces belles bouillottes que tu nous préparais pour dormir et à ton doux ronflement que j'entendais sur la chaise parce que bien souvent tu t'endormais avant nous à nos côtés.
À ces bains dans cette baignoire sabot que l'on ne peut qu'aimer quand on est enfant.
À votre beau tracteur que vous nous avez fait conduire avec Francis.
À ces bons petits déjeuners à base de jambon-beurre, brioche et le lait frais dans les bols en verre vert que nous avons eu la chance de partager ensemble.
À ton beau ballon sauteur rose que vous m'aviez offert pour mon anniversaire.
À toutes tes jolies cartes d'anniversaire où tu m'appelais "ma petite Aude Chérie" et où tu disais à chaque fois que tu m'aimais.
À ce Tour de France où vous nous aviez amenées et qui m'a fait gagner une casquette Champion.
À ce jour de chance où j'ai pu te présenter Joséphine.
C'est avec beaucoup d'émotion et de souvenirs que l'on doit te dire au revoir, la seule chose qui puisse me rassurer aujourd'hui, c'est ce que tu retrouves des personnes que tu aimes tant et que tu ne sois pas seule.
Ta force et ton courage sans aucune plainte depuis plusieurs années font de toi une personne d'autant plus admirable à mes yeux.
Je te remercie de tout mon amour
et t'envoie tout le mien.
Aude H.

En souvenir de

À notre Lucienne bien-aimée...
Nous savons tous que notre église célèbre des moment joyeux et tristes.
C'est ici-même que ses deux fils, Patrick et Jean Yves, se sont mariés la même année en 1983.
Et c'est ici-même que les derniers adieux ont été faits à Jean Yves, son fils et Francis, son mari.
Ton dernier fils, Patrick
est aussi parti cette année.
Tu as connu beaucoup de coups durs.
Tu étais une femme forte.
La profession d'agricultrice que tu as exercée auprès de Francis t'avait rendue encore plus forte.
Et face à la maladie de Francis, la tienne ensuite, et parfois les deux ensemble, tu as su rester forte.
Comme tu le disais :
" il n'a a pas le choix, c'est comme ça".
Aujourd'hui tu viens de partir.
Ton absence sera difficile pour tous et il nous faut nous tourner vers l'avenir, c'est ce que tu nous as toujours dit.
Quand je t'ai connue avec Francis, j'avais 18 ans.
Je n'avais jamais reçu autant d'Amour.
Tes petites-filles aussi savaient l'Amour que tu leur apportais.
La veille de ton départ tu me disais que tu avais peur.
Je souhaite de tout coeur que tu reposes en paix.
Et saches que tu m'accompagneras au quotidien par les pensées et que tu resteras dans mon coeur.
Christine S.